vendredi 19 avril 2013

renard 

Le Renard argenté apprivoisé (vendu sous le nom "renard de Sibérie") est une forme domestiquée du morphe argenté du Renard roux. Sous l’effet d’unélevage sélectif, ces nouveaux renards sont devenus plus dociles et ont développé des traits typiquement canins.
Cet élevage expérimental, résultat de 50 années de recherche, en URSS puis en Russie, a été initié par le scientifique soviétique Dmitri Beliaïev en 19591. Il se poursuit actuellement à Novosibirsk, à l’institut de cytologie et génétique, sous la supervson  de Lyudmila Trut.

Bientôt desrenardsdomestiquesdans vos jardins ?

Bientôt des renards domestiques dans vos jardins ?

Après avoir consacré plusieurs dizaines d’années à tenter de domestiquerdes renards, l’équipe du feu généticien russe Dimitri Konstantinovich Belyaev s’est engagée dans la vente d’une partie des animaux afin de pouvoir continuer à financer les recherches.

La domestication des chiens, comme une équipe de biologistes suédois l’a mis en lumière assez récemment, fut un processus qui s’est étalé sur des milliers d’années. Mais plutôt que de se focaliser sur la lente transformation génétique affectant des loups antiques pour les rendre chiens, le scientifique russe Dimitry Konstantinovich Belyaev (1917-1985) s’est engagé dans des recherches visant à domestiquer les renards. Propulsé à la tête de l’Institut russe de la cytologie et de la génétique en 1959, dans une Russie encore marquée par la théorie génétique de LyssenkoBelyaev a d’emblée émis l’hypothèse que les changements anatomiques et physiologiques observés chez les animaux domestiques ont pu être le résultat d’une sélection sur la base de traits de comportements, et plus exactement de l’apprivoisement.
Et c’est ainsi dans une ferme de Sibérie, où 3 000 renards sont hébergés, que la longue expérience débuta. La bio-généticienne Ludmila Trut repris les travaux à la mort du scientifique. Les objectifs n’ont jamais dévié de l’ambition initiale : Les renards seraient considérés comme entièrement domestiquésseulement quand ils obéiraient aux ordres des humains, à l’image des chiens. Le renard peut-il donc être éduqué ? Le mystère demeure sur les résultats obtenus, et l’expérience a toujours cours. Mais, les finances allant de mal en pis pour cause de restriction budgétaire, Ludmilla Trut s’est résolue à vendre certains des cobayes "quasi domestiqués" issus des travaux. La vente se faisait jusqu’à une période récente dans des cercles locaux, au profit de quelques abattoirs et dans le but de récupérer la fourrure des animaux.
Mais les amateurs d’animaux exotiques sont désormais courtisésSibFox Inc, une entreprise privée domiciliée à Las Vegas, aux Etats-Unis s’est d’abord lancée dans l’aventure. Le commerçant animalier a ainsi proposé « un renard apprivoisé de Sibérie, âgé de quatre mois, qui est livré chez vous en 90 jours pour 5000 dollars ». Mais l’affaire s’est vite révélée louche, et le responsable du site a navigué en eaux troubles. KayFedewa, une jeune artiste américaine amatrice et protectrice des animaux ­-qui a été flouée par SibFox- a ainsi repris l’affaire, en traitant directement avec la ferme des renards en Sibérie pour soutenir les chercheurs russes et sauver les renards de la mort.
Elle organise, pour environ la même somme proposée par SibFox, la vente des renards. Le prix inclut les vaccinations, les papiers et le transport. Pour s’adapter aux différentes législations nationales, Kay Fedewa s’est adjoint les services de Mitch Kalmanson, un spécialiste du transport d’animaux exotiques à travers le monde. Pour les amateurs dans l’hexagone, l’opération serait plutôt délicate. Comme l’indique Jean-François Courreau, responsable du Centre d’accueil de la faune sauvage de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, « Il est interdit en France de posséder ce type d’animal, sauf obtention préalable d’un certificat de capacité délivré sur dossier par les préfectures ».
Pour les personnes intéressées, il faut avoir à l’esprit que ces renards, même après les générations de domestication dans la ferme sibérienne, ont besoin de beaucoup de liberté : ils ne se contentent pas d’un appartement et de la promenade quotidienne. Ils creuseront certes moins de trous dans les jardins que les renards sauvages, mais ils passeront tout de même leurs griffes et leurs crocs sur le mobilier. Un enclos de plusieurs centaines de mètres carrés est d’ailleurs conseillé pour abriter ce compagnon original. Kay Fedewa, qui côtoie ces renards si particuliers, a livré quelques indices : « Ces renards ne fuient pas l’homme et ne cherchent pas à l’intimider. Ils recherchent au contraire sa compagnie. Ils se font caresser et geignent comme des chiens ». Le quotidien Le Figaro précise de son côté qu’« au niveau biochimique ces renards domestiqués ont des niveaux d’adrénaline et de mélanine inférieurs à ceux de leurs camarades en liberté. Cela pourrait expliquer en partie leur comportement et leur physiquedomestique ». Alors, pari gagné pour Dimitri Konstantinovich Belyaev ?



 
Renard argenté domestiqué
Le Renard argenté apprivoisé est une forme domestiquée du morphe argenté du Renard roux. Sous l’effet d’un élevage sélectif, ces nouveaux renards sont devenus plus dociles et ont développé des traits typiquement canins


le furets 






le furet 


Le furet (Mustela putorius furo) est un mustélidé exclusivement domestique du genre mustela, genre qui comprend également la belette, l'hermine et le vison. C'est une sous-espèce de Mustela putorius domestiquée au cours de Ier millénaire av. J.-C.1 et qui n'existe pas naturellement à l'état sauvage. Traditionnellement utilisé pour la chasse aux rongeurs près des habitations et au lapin dans les terriers, le furet est également élevé pour sa fourrure et comme animal de laboratoire. Il est de nos jours essentiellement apprécié comme animal de compagnie.
Il existe deux grandes variétés de furets : le furet albinos (absence de pigmentation) et le furet putoisé (pigmenté). Au début de sadomestication, les furets utilisés à la chasse étaient presque exclusivement des furets albinos afin d'être facilement repérables, ainsi les descriptions anciennes du furet ne mentionnent souvent que cette variété2,3,4. Le furet putoisé apparait plus tardivement, au xixe siècle, il est alors décrit comme étant un hybride entre un furet albinos traditionnel et un putois sauvage5. Désormais, depuis les années 1980, le furet putoisé a la faveur du consommateur grâce aux différentes couleurs et marquages possibles obtenus par mutation. Ce changement s'explique par la prédominance du furet en tant qu'animal de compagnie par rapport à son usage traditionnel. Cette période a également vu l’apparition des furets de type angora, à poils longs. Le furet est un animal exclusivement domestique qui fait ses besoins dans une litière6 et qui peut vivre en liberté dans une maison ou un appartement sécurisé, toutefois son caractère joueur et curieux contraint souvent ses maîtres à le placer dans un parc à furet durant leurs absences. Le furet répond à son nom et dort beaucoup ce qui en fait un animal de compagnie apprécié des personnes absentes durant la journée.
Au début du xxie siècle, le furet se place au rang de troisième animal de compagnie le plus répandu en Amérique du Nord7, en Europe8,9 et auJapon10, juste derrière le chien et le chat. Dans de nombreux pays, le furet entre dans le cadre de la législation sur les carnivores domestiques au même titre que le chien et le chat. En Europe, le furet doit posséder un passeport européen pour voyager et pour cela être vacciné contre la rageet identifié11. Depuis le 4 juillet 201112, cette identification se fait obligatoirement à l'aide d'une puce électronique (RFID) implantée sous la peaudu furet, dans la partie gauche du cou de l'animal. 
e furet est un mammifère qui fait partie de la même famille que la belette, le vison, la martre, mais contrairement à eux il ne vit pas à l'état sauvage quoiqu'il soit aussi un carnassier.

mais depuis des siècles il a été domestiqué. Les marins gardaient toujours un furet sur leur navire comme animal domestique pour détruire la vermine qui y logeait. Plusieurs pays en faisaient l'élevage pour sa fourrure en les gardant dans des cages. Depuis de nombreuses années il est plus recherché comme animal de compagnie. Beaucoup de gens vont le préférer au chat. Cependant, certains pays et certaines villes ne reconnaissent pas le furet comme animal de compagnie. Il est donc illégal dans ces endroits d'avoir un furet chez soi.
Le furet est un carnivore, ses mâchoires sont donc fortes et ses canines longues. Son corps est allongé et ses membres courts, il peut donc se faufiler dans les endroits les plus étroits. La couleur de son poil va du brun au brun pâle, mais son museau et ses pattes sont très foncés ainsi que son masque. Le mâle peut peser jusqu'à 2 kilos, tandis que la femelle est toute petite, 500 à 900 grammes.
Photo d'un furet
Le furet vit normalement de 5 à 6 ans, mais avec de bons soins il peut atteindre 10 ans. Son système digestif est capricieux, pour son alimentation il ne doit pas manger de fibres, de sucre, de poisson ni d'aliments ou nourriture humide comme de la pâtée, il aurait de la diarrhée. Il ne doit pas non plus boire de lait.
Photo de furets
Contrairement aux chats et aux chiens, Le nombre de furets est contrôlé. Et si vous achetez un furet, mâle ou femelle, il sera stérilisé avant que vous en preniez possession. La période d'accouplement chez le mâle ne dure que du mois de décembre à juillet. La femelle devient mature à l'âge de 10 mois, et sa période féconde coïncide avec celle du mâle.
Photo d'un furet blanc
Le furet dort au moins 20 heures par jour. Il aime se cacher sous les couvertures ou sous les tapis, à la chaleur pour faire sa sieste. Faire l'éducation d'un furet est facile, il comprend vite son nom, et va sur la litière pour satisfaire ses besoins.
Le furet vous suivra partout, il faut donc faire attention de ne pas le coincer dans une porte vite fermée ou alors qu'il est caché sous un coussin ou un tapis. Il ne faut pas non plus le sortir à l'extérieur sans surveillance car il s'éloignera et ne pourra plus retrouver le chemin de sa maison. Le coût d'achat pour la vente d'un furet se chiffre de $400.00 à $500.00 dollars. Et le coût d'entretien est encore plus dispendieux!


loris 
Le Loris est un primate qui ne vit qu'en Asie. Il est un mammifère de petite taille, 20cm, et il est très lent dans ses mouvements.
Le loris est cependant très agile. Ses membres sont longs, sa tête ronde, un petit museau et des yeux très grands et brillants.
Sa fourrure va du gris jaunâtre au brun foncé, et sa queue est très petite.
Il se nourrit d'insectes, d'oeufs d'oiseaux, de fruits, de sève et de petits vertébrés. Ses papilles gustatives sont si peu développées qu'il se nourrit d'insectes au goût repoussant pour d'autres animaux.
La gestation du Loris est de 4 à 6 mois à la suite de quoi naissent un ou deux petits. Ils s'agrippent à leur mère. Ou bien ils attendent au nid qu'elle aille chercher la nourriture.
Le sevrage a lieu après 3 à 9 mois, dépendant de l'espèce. Le jeune Loris devient adulte entre 10 et 18 mois.
Le Loris rencontre beaucoup d'embûches, les fils électriques qui traversent les arbres et qui l'électrocutent, les chats domestiques et la circulation sur les routes.


Photo d'un loris pygmée
Il est aussi piégé par les gens qui le gardent comme animal de compagnie.
La durée de vie du loris est de 20 ans.



La vidéo adorable d’un loris tenant un parapluie menace les primates
Jeremy Hance
fr.mongabay.com
Traduit par Sophie Michel
May, 01, 2011


Cet article est fondé sur un entretien de 2009.

Slow lorises like this Sunda Slow Loris juvenile (Nycticebus coucang) have their teeth forcibly removed by animal traffickers in the open-air bird markets of Indonesia. The practice is done to either convince buyers that the animal is suitable as a child's pet or to make people think the animal is an infant. This photo was taken by Dr. Karmele Llano Sánchez of the International Animal Rescue (IAR)
Les trafiiquants d’animaux extractent les dents des loris, tels que le Sunda Slow Loris juvenile (Nycticebus coucang) sur « les marchés des oiseux » en Indonésie. La technique est pratiquée soit pour convaincre les acheteurs que l’animal est apte à la compagnie des enfants ou alors pour faire croire aux gens que l’animal est encore un bébé. La photo a été prise par le Dr. Karmele Llano Sanchez de l’Association International de secours des Animaux (IAR).

Une nouvelle vidéo montrant un loris tenant un parapluie dans un magasin animalier a été visionnée près d’un million et demi de fois, et pourtant de telles vidéos virales peuvent inquiéter ces adorables primates menacés en en encourageant le traffic illégal et cruel.

« La plupart des gens qui voient ces animaux dans ce genre de conditions en veulent un! » dit à mongabay.com en 2009, Angelina Navarro-Montes une étudiante de l’université d’Oxford Brookes et qui a mené des études sur le marché internet des loris. «Egalement, la vidéo sur Youtube, acceptée par de nombreux internautes, véhicule l’idée fausse que la détention de ces animaux de compagnie est tout à fait légal»

Et pourtant, sa détention est illégale dans tous les pays.

Le désir de les garder comme animal de companie est évident: ils sont adorables, ont des yeux énormes et sont extrêmement curieux. Le Dr Anna Nekaris, une antropologue spécialisée dans l’étude des loris à l’université d’Oxford Brookes disait à mongabay.com en 2099 que les gens sont aussi attirés par eux « parce qu’ils sont dociles, donc les propriétaires n'ont pas du mal à tenir leur animal à la main.» Pourtant, elle ajoute que si les loris se laissent tenir, ce n’est pas parce que c’est confortable mais plutôt parce que « ça fait partie de leur méchanisme de défence - d’être immobile et silentieux. » lorsqu’ils se sentent menacés.

Etant donnée leur nature, les loris s’attrapent facilement, les rendant rapidement disponibles sur le marché noir du traffic d’animaux. Les parents de loris laissent pendant la nuit leurs bébés seuls et ils sont particulièrement sans défence et faciles à attraper, n’importe quel chasseur qui va dans la forêt peut simplement les attraper lorsqu’il les aperçoit » explique Nakris.

Si les chasseurs trouvent un parent loris avec un bébé, ils tuent le parent.

Les bébés sont transportés dans de gros sacs de toile, souvent plusieurs d’entre eux dans le même sac avec leurs bras attachés, ou alors dans des cages de fer qui leur coupe la peau.

Habituellement, les braconniers extractent les dents des loris afin de les rendre plus « agréables ». Les dents sont enlevées à l’aide de pinces et sans aucun anesthésiant. La pratique, que Navarro-Montes décrit comme « malfaisante », peut mener à des infections et souvent même à la mort. De plus, perdre ses dents rend l’alimentation difficile.

Les loris « sont vulnérables au stress lorsqu’ils sont enlevés de leur environnement ou lorsqu’ils sont exposés d’une manière inappropriée », dit Nekaris. A cause de cette sensibilité au stress, on estime que 30-90% des loris capturés ne survivent pas durant le transport par les braconniers et durant le processus « d’humanisation » avant d’être vendus comme animaux de companie.

Même ceux qui survivent assez longtemps pour être vendus ne s’adaptent pas à la vie domestique car ils restent des animaux savages. La plupart des vidéos de YouTube montrent des loris sous une lumière de jour alors qu’ils sont pourtant des animaux nocturnes. Les loris orphelins sont incapables de se nettoyer eux-mêmes parce qu’il s’agit d’une tâche que leurs parents auraient effectuée avec leurs langues et griffes.

De plus, les louris sont souvent mal nourris.

« On commence tout juste à découcrir leur régime alimentaire dans la nature, » dit Nekaris, « et la plupart des loris capturés sont nourris d’une manière inappropriée ce qui peut mener à des problèmes dentaires, au diabète, à l’obésité, et à des problèmes de foie et la mort. »

Les commentaires qui accompagnenet les vidéos sur YouTube sont très souvent pleins de renseignements inexacts. Nakeris signale que l’une des plus grandes idées reçues véhiculée par YouTube est que les loris ne sont pas capturés dans la nature mais sont élevés dans une infrastucture appropriée.

« Mêmes les infrastructures d’élevage ont énormément de difficultés à élever les loris, souvent parce qu’elles ont du mal à les garder en vie, » dit-elle. « Il est facile d’avoir accès à des loris provenant de la nature, mais il est incertain qu’un vendeur prétendant l’avoir élevé dise la vérité. »

Parallèlement à la déforestation, le traffic d’animaux pousse la population à migrer. Lorsque la déscendance des loris est retirée des forêts, la population viable devient incroyablement menacée. Des cinq espèces de loris existantes, quatre sont sur la liste rouge de l’IUCN en tant qu’animal en danger d’extinction, alors que la dernière espèce, le loris javan, est sur la liste des animaux en danger.

Selon Nekaris et Navarro-Montes, le traffic de loris sévit surtout en Asie, surtout au Japon et en Chine.

« Le Japon est un acteur important et la plupart des vidéo de loris sur YouTube proviennent de ce pays » dit Navarro-Montes. Un loris se vend au Japon entre $1,500 et $4,500. 
serpent 

Le 10 février, les catholiques ont prié sainte Scholastique, une moniale méconnue dont l’âme s’envola en 543 sous la forme d’une colombe. Elle fut la sœur de saint Benoît. Le même jour, place Tien-An-men à Pékin, les Chinois ont plus fastueusement fêté leur nouvelle année du Serpent, qui succède à celle du Dragon. Deux bestioles qui ne sont plus en odeur de sainteté de par chez nous. La seconde, parce qu’elle ne nous évoque plus une flamboyante chimère celtique mais une massive épouse acariâtre. Le serpent, parce qu’il rampe sous les buis pour avaler des œufs de quelque fermier d’Arrissoules, voire la plus pondeuse des oies d’Eglantine Chaudet, volaillère à Rivaz. Depuis toujours, il inspire épouvante et révulsion. Plus souvent à la femme - qui n’a pas oublié l’épisode du jardin d’Eden, ni la pomme, ni un certain contrat luciférien dont elle voudrait s’extirper. A Alexandre Vialatte, il donnait des frissons de dégoût: «C’est désossé et c’est musclé. Et le comble de l’horreur, c’est que c’est gras! Il en est même qui en mangent!» Au sud de la Chine notamment, où ce symbole zodiacal, associé à la sagesse et à la connaissance de soi, se débite en blanquette dans une soupière où mijotent des champignons, du sésame et de l’écorce d’orange. Ceux qui y ont goûté s’en vantent comme d’un acte courageux plus que d’un grand moment culinaire: «On dirait du jarret de veau, avec un arrière-goût de poisson.» Loin de le mettre à la casserole, d’autres amateurs du damné reptile sont fascinés par la marqueterie de ses squames, par la ligne de ses courbes «qui se rapproche de l’épure». Ils l’adoptent, le cajolent comme un chat de boudoir. Un collier de diamants vivant. La brave couleuvre vaudoise (pourtant dite «à collier») les indiffère: trop locale. Ils ne jurent que par le cobra cracheur rouge, le mamba noir, le vert de Guinée! Plus c’est exotique et gorgé de venin, plus c’est sensuel à caresser - telle une arme à feu. Or souvent on ignore la fragilité psychologique de cette créature claustrophobe. Elle a le mal du pays et de la vastitude des savanes. Pour les rejoindre, elle croit vous échapper via une cuvette de WC. Mais ce n’est que pour ne rejaillir que chez le voisin du dessous…

  
hérisson 

En France, le hérisson est un animal sauvage, protégé, que nous avons pris l'habitude de croiser dans les campagnes. Il ne viendrait à l'idée de personne de domestiquer l'ami des jardiniers. Pourtant, depuis quelques années en Amérique du Nord, il est autorisé d'en faire un animal de compagnie. Que vaut le hérisson comme NAC ?  



 

Genette


La genette commune (Genetta genetta), ou genette d'Europe est un mammifère carnivore nocturne et discret, de taille, couleur et morphologie qui la font parfois confondre avec un chat. Il se répartit en de nombreuses sous-espèces vivant en Europe, en Afrique et au proche-orient. En Europe, c'est la seule espèce représentante de la famille des Viverridés.[réf. nécessaire]
Hérodote l'aurait évoquée il y a plus de 2000 ans, mais on soupçonnait depuis longtemps que les populations européennes actuelles aient comme origine des genettes introduites et naturalisées par lesRomains ou les Maures pour défendre les récoltes contre les rongeurs. De plus, son aire de répartition très limitée laissait supposer que sa survie aurait pu avoir été favorisée dans ces régions par l'Homme
Une étude2 du génome mitochondrial a montré que la genette dite « européenne » était génétiquement proche des souches du Maghreb. Cette analyse laisse penser que les genettes européennes actuelles auraient pour ancêtres communs des genettes africaines, et plus particulièrement des sujets originaires de la zone côtière algérienne. La dynastie des Almohades pourrait avoir été à l'origine - au xiie siècle - de telles introductions, car la diversité génétique de la genette européenne est plus élevée dans les zones qu'ils ont conquises et où ils ont longtemps vécu (Baléares


Espagne méridionale et Catalogne). Mais quelques introductions plus précoces ou tardives seraient également possibles. En France, l'espèce est essentiellement présente dans un grand quart sud-ouest. Elle s'est montrée capable de traverser le Rhône, peut-être grâce aux ponts, et elle a colonisé la Provence à partir d'Arles où elle semble de plus en plus présente depuis les années 1970. La genette s'est établie assez récemment dans l'île de Camargue où des animaux ont été observés et des crottiers importants découverts. À l'ouest, l'espèce est présente jusqu'à Nantes et au sud de la Bretagne, elle a donc traversé la Garonne, la Loire, et de nombreux autres cours d'eau qui ne semblent pas gêner son expansion. Elle est observée sporadiquement un peu partout en France jusqu'en Alsace, et semble globalement en expansion3

    Description : Taille d'un chat domestique, mais silhouette plus fine. Museau pointu, longue queue, pattes courtes, pattes courtes, grands yeux, oreilles triangulaires. Pelage grisâtre, ventre plus clair. Taches noires sur le cou et sur le dos formant cinq rangées longitudinales de part et d'autre d'une rayure médiane foncée. Queue pourvue de 8 à 10 anneaux foncés. Longueur totale du corps : 45 à 60 cm. Queue : 40 à 50 cm. Poids : 1,3 à 2,3 kg.
Habitat & moeurs: Paysages boisés secs, rocheux. Egalement près de l'eau. Solitaire et sédentaire. Crépusculaire et nocturne. Grimpe très bien, descend la tête la première. Niche dans une cavité de rocher, un arbre creux, une grange… Cet animal était jadis domestiqué (jusqu'au Moyen Age). C'était également le "chat" des romains.
Régime alimentaire : Oiseaux et mammifères jusqu'à la taille du lièvre et de la poule domestique.
Reproduction : : Toutes les 6 semaines, la femelle est en chaleur pendant 2 à 3 jours si elle n'a pas été couverte. Gestation : 10 semaines. Un à quatre petits. Allaitement : 3 mois. Indépendants à 6-9 mois. Maturité sexuelle : 2 ans. Longévité : maximum 15 ans.
empreintes
Empreintes :
Laissées : longueur : 20 cm environ, diamètre : 1,5 à 2 cm, de couleur noirâtre lorsqu'elles sont fraîches, elles deviennent rapidement blanchâtres, contiennent des fragments d'os, de plumes, des poils et des brins d'herbe. La genette dépose ses fèces dans un "crottier".
Predateurs : Lynx, chat sauvage, renard, hibou grand-duc
Pièges utilisés : Néant. Espèce Protégée
Dégâts occasionnés : Lapins, volailles. Mêmes dégâts que les mustélidés classés nuisibles. 
    

faisan 


                                                              







le faisan 



Le Faisan de Colchidefaisan à collier ou faisan de chasse (Phasianus colchicus), est une espèce d'oiseau galliforme de la famille desPhasianidae introduit en Europe dès le Moyen Âge. C'est le plus commun des faisans en Europe, et si ce terme est utilisé seul, c'est à cette espèce que l'on fait probablement référence. Il est chassé comme gibier et élevé pour sa chair. On dénombre 31 sous-espèces.
Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques.
Sa femelle s'appelle la faisane ou poule faisane.
Le faisan est un animal suffisamment proche de la poule domestique pour produire des hybrides, mais ceux-ci sont stériles.
Le faisan est cité dans la littérature depuis l'Antiquité : Pline (6, 13 ; 10, 132), Martial (Epigrammes, 13, 72), Conrad Gessner (H.A., 3), Pierre Belon (H.O., 5, 12). Pantaléon Thévenin écrit dans son commentaire de Du Bartas : « il a pris son nom de Phasis, fleuve renommé en Colchide, où premièrement il fut trouvé par les argonautes ».


La période de reproduction s'étale de mars à avril durant laquelle le mâle redresse son corps en battant des ailes et en les déployant en éventail. Après, il délaisse la femelle qui creuse un trou rembourré de feuilles où elle pondra huit à douze œufs couvés environ vingt-cinq jours.